Femme journaliste dans la fiction : et à la fin, elle couche

« Fouineuse », « chieuse », « girly ». La journaliste dans les films et les séries est une représentation stéréotypée, sexuée et souvent caricaturale de la femme indépendante. Bien loin de la réalité. Depuis #MeToo, les choses changent. Un peu.

Assise en tailleur sur la moquette fatiguée de son appartement, entourée de tas de papiers soigneusement organisés, Zoe Barnes épluche méticuleusement les documents. La jeune journaliste infatigable à la silhouette gracile est prête à tout pour le scoop. Dans le noir, avec son sweat à capuche d’adolescente et ses sourcils froncés, elle échange inlassablement des textos avec le redoutable politicien Frank Underwood. Au lit, sera-t-il plus enclin à lui glisser quelques bribes d’informations ?

La version américaine de House of Cards (Netflix, 2013) propose une vision fantasmée des enjeux de pouvoir entre journalistes et politiques. Chacun se sert de l’autre dans un climat de secret et de conspiration. « Zoe vit pour le journalisme. Elle couche pour obtenir des infos. C’est un personnage extrême qui affronte un autre personnage extrême. Chacun se pose la même question : la fin justifie-t-elle les moyens ? », expose Sarah Sepulchre, professeure à l’université de Louvain en cultures médiatiques et populaires, questions de genres et séries.

Lire la suite de l'article sur La Revue des médias, de l'INA


Comment résister au chantage affectif

Dans ce mode relationnel, l'autre fait pression sur nous pour obtenir la satisfaction de ses besoins… en négligeant les nôtres.

L'Inco Christine Lamiable en a décortiqué le fonctionnement pour Le Figaro, dans un article paru le 17 décembre 2021.

Photo : DR


Florence Dellerie, éthique animale et esprit critique

Cette illustratrice naturaliste, devenue végane il y a six ans, propose sur son site des fiches d’information gratuites sur l’éthique animale ou la nutrition végétale. Son credo : promouvoir la défense des « autres animaux » de manière scientifique et critique.
Un portrait réalisé par Christine Lamiable pour causette.fr, paru le 31 octobre 2021.
Photo : Florence Dellerie.

Des résidents recruteurs

Pour favoriser l'autodétermination, la Maison d'accueil spécialisée Le Hameau a proposé à certains résidents de participer à l'embauche des professionnels accompagnants. Comment reproduire cette démarche très formalisée ?

Article de Jean-Marc Engelhard paru dans la rubrique GRH du mensuel Direction(s) de janvier 2022.


Cinq façons de financer sa reconversion

Qu'il s'agisse de redonner du sens à sa vie professionnelle ou de quitter une activité à l'avenir incertain, il existe de nombreux outils pour accompagner un changement de métier.

Du compte personnel de formation et ses abondements au projet de transition professionnelle, Marion Esquerré passe en revue les diverses aides financières à disposition des travailleurs,  dans le premier numéro de l'année de Dossier Familial.


"La dématérialisation désespère les populations"

"Les modernisations des services publics sont, de fait, des massacres." Dans La Valeur du service public (La Découverte), les mots employés pour qualifier les effets de la modernisation sont violents. Minutage des rendez-vous, budgets comprimés, rationalisation, non remplacement des départs, fusions, relocalisations, dématérialisation... autant de symptômes du délitement des services publics auxquels s'attaquent les auteurs.

Interview de Claire Lemercier, directrice de recherche au centre de sociologie des organisations, CNRS, à lire dans La Gazette des communes.


« En crèche, on est juste soulagées de rendre les enfants entiers  le soir »

Elles font un travail essentiel : s’occuper des enfants des autres quand ceux-ci vont travailler. Pourtant, qui connaît les professionnelles des crèches, leur rôle et leurs revendications ? 

Chaque matin, elles accueillent parents et enfants avec le sourire. Un peu à la chaîne, autour de 8h30. Mais elles* prennent toujours un petit instant avec chacun pour entendre et noter les nouvelles du jour : untel a passé une mauvaise nuit, une autre a le nez qui coule. « Notre rôle principal est d’accueillir et de rassurer les parents qui laissent la chose plus précieuse au monde : leur enfant », affirme Sandy Voredini. Auxiliaire de puériculture depuis 1999, elle a d’abord travaillé en service de pédiatrie, à l’hôpital, avant d’intégrer une crèche municipale à Nice en 2007. « A l’époque, la formation d’un an était technique, très adaptée au milieu hospitalier, mais beaucoup moins à notre rôle en crèche, à savoir l’éveil et les besoins de l’enfant. J’ai appris sur le terrain. »

Un terrain peuplé de petits êtres en construction. De rires, de pleurs, de couches pleines, de gommettes et de purée étalée sur le visage. Mais aussi de dos courbés, de génuflexions et d’enfants de plus de dix kilos portés à longueur de journée. Depuis le mois de juillet, Véronique Escames ne travaille plus. Inaptitude. « Ça use ! »

Lire la suite sur Elle.fr 


L'IVG, un droit à protéger

L’interruption volontaire de grossesse fait son retour sur le devant de la scène avec une proposition de loi souhaitant garantir son accès, notamment en allongeant le délai pour la pratiquer, de 12 à 14 semaines. Maxi fait le point sur la situation.

Un article de deux pages à lire dans le magazine Maxi du 6 décembre, à découvrir ici.

Crédit photo : CC Jeanne Menjoulet


Elles font vivre la lecture

 

Par passion et par conviction, certains cherchent à transmettre leur goût pour les livres. Alors que la lecture a été déclarée «  grande cause nationale » jusqu’à l’été 2022 et alors que 20 % des élèves maîtrisent mal les savoirs fondamentaux à la sortie de l'école primaire, Clémence Levasseur a rencontré trois femmes qui cherchent à donner le virus à tous, surtout ceux qui n’osent pas franchir les portes d’une librairie ou d’une bibliothèque...

Un article paru le 3 décembre dans Pleine Vie à lire ici.

Crédit photo : CC Pexels