A défunt lucratif

En 1993, une loi abolit le monopole communal des pompes funèbres en France. Objectif : faire baisser les prix des obsèques grâce à la concurrence du privé. Dès lors, la mort devient au contraire un business très lucratif. "Manque de transparence", "concentration" des opérateurs, "hausse des prix", la Cour des comptes dénonçait, en 2019, un secteur funéraire "insuffisamment contrôlé", au détriment des familles endeuillées qui payent le prix fort. Depuis quelques années, une alternative émerge : les coopératives funéraires, qui promettent une approche désintéressée.

Une enquête à lire dans le numéro 43 de La Revue dessinée.


Saga : Caran d'Ache a toujours bonne mine

Fondée en 1915 près de Genève, Caran d’Ache, détenue à 100% par l’une des familles fondatrices, continue à fabriquer au sein de son usine helvétique, du matériel pour l’écriture et le dessin. Vendus dans 90 pays, ses produits de qualité, très appréciés par les artistes, font aussi partie du patrimoine local. Un reportage de Clémence Levasseur, paru le vendredi 2 février 2024, à lire ici.

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Quand les rayons antigaspi compliquent le travail des associations de l’aide alimentaire

Le développement massif des rayons antigaspi dans les supermarchés a fait baisser la quantité et la qualité des dons versés par les grandes surfaces aux associations. Et complique leur travail alors que le nombre de personnes dépendantes de l’aide alimentaire ne cesse d’augmenter.

À lire sur le site internet de La Vie et dans le Canard enchaîné du 20 décembre.


Saga: Chez Yves Rocher, la beauté, c'est naturel

En 1959, dans sa maison natale du Morbihan, Yves Rocher, amoureux de la nature, a créé une marque de cosmétiques à base de plantes, qui a démocratisé la beauté. Aujourd’hui, l’entreprise familiale qui compte 20 millions de clients dans le monde, cherche toujours à tirer le meilleur de la nature, tout en conservant une politique de petits prix. Un article publié le 25 novembre dernier dans Le Parisien Week-end, à lire ici.

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Le mot du trimestre : Megafeu

Mégafeu : nom masculin issu du grec mega, signifiant géant, et du latin focus, pour feu ou foyer. Comme si Zeus, le Grec, et Jupiter, le Romain, avaient uni leurs foudres pour dévaster le monde des humains. Le mégafeu, en effet, n’est pas un « simple » incendie. Il est hors norme.

Une chronique de Marion Esquerré à retrouver dans la revue trimestrielle Options d'automne.


Ricola : les clés du succès du bonbon suisse préféré des Français

Depuis 1940, Ricola fabrique des pastilles aux plantes, selon une recette quasi inchangée. Toujours détenue par la famille du fondateur, l’entreprise helvète exporte 90 % des 7 milliards de friandises qu’elle produit par an. Et en France, elle est numéro un de la confiserie de poche.

Clémence Levasseur s'est penchée sur l'histoire de Ricola pour Le Parisien Week-end, un article paru le 2 septembre dernier, à lire ici.


« Supprimer la violence économique du deuil » : des initiatives contre le profit dans les pompes funèbres

Alors que le monopole des Pompes funèbres générales a été brisé il y a trente ans par la loi Sueur, des militants tentent de faire sortir le secteur de la lucrativité en créant des coopératives funéraires ou en ouvrant le débat pour une « sécurité sociale de la mort ».

À lire sur le site du Journal du Dimanche.


Le mot du trimestre : CumCum

Inutile de chercher ce mot aux sonorités de fruit exotique dans le dictionnaire... Il n’y est pas. En latin, cum signifie « avec ». Avec un zeste de mauvais esprit, CumCum pourrait être traduit par « gagnant-gagnant », résumant bien l’entourloupe fiscalo-financière cachée derrière cette expression sortie tout droit du monde de la finance. Et qui fait des perdantes : les caisses de l’État.

Un chronique de Marion Esquerré à retrouver dans la revue trimestrielle Options de l'été.


Les bains-douches Les Haies dans le 20e arrondissement de Paris.©AnFloreH

Précaires, étudiants… Ils se lavent aux bains-douches pour « limiter les dépenses »

REPORTAGE. Les bains-douches parisiens ne désemplissent pas et offrent de l’eau chaude à ceux qui n’en ont pas. Ou qui n’ont plus les moyens de payer la facture.

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