Sur le divan : "Je veux que ma psy me trouve intelligente et attachante"

Notre série « Sur le divan » interroge notre rapport à la thérapie. « Être aimée. » C’est ainsi que Julie, 34 ans, résume sa relation transférentielle avec sa psychanalyste. En cure depuis quatre ans, la jeune femme a rejoué inconsciemment des schémas relationnels déjà vécus avec ses propres parents : s’émanciper du cadre, partir, revenir et constater qu’elle était accueillie sans jugement.

Dans la relation de transfert, il y a quelque chose de l’ordre de l’amour que tu réclames et que tu attends de tes parents. Dans le transfert, l’analysant demande à être aimé. Et en effet, je veux que ma psy me trouve intelligente et surtout attachante.

Le témoignage de Julie est à lire sur Elle.fr 


À Paris, le site historique de la Bibliothèque nationale de France enfin ouvert à tous

Le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France a rouvert ses portes le 17 septembre 2022. Sa grande salle de lecture, un joyau architectural, est désormais publique.

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Climat, Covid 19, IA : le casse-tête de la recherche photos

Comment illustrer un article en photo sans tomber à côté, ni dans le cliché ? La question se pose d’autant plus pour des sujets nouveaux ou abstraits, sur lesquels chacun peine à se faire une idée. Il faut du temps pour élaborer collectivement une image juste de la réalité.

[...] « Getty Images ou Shutterstock jouent un rôle dans nos imaginaires. Quand on cherche « IA », c’est une IA qui vous induit des images d’IA… » C’est le serpent qui se mord la queue. « Il existe environ 400 000 images d’IA sur Shutterstock mais ce sont toujours les mêmes qui ressortent car c’est l’algorithme qui met en avant celles qui ont le plus de succès. Cet engrenage est déterminé par l’IA elle-même. » Et par le fait que les journaux, par manque de moyens, font de moins en moins appel à des professionnels pour produire des photos originales, d’autant plus sur ces sujets particulièrement complexes à mettre en scène. [...]

Un article à lire sur La Revue des médias, de l'INA


Interview de Merle Hoffman, Militante historique pour le droit à l’avortement aux États-Unis

Pionnière de la lutte pour les droits des femmes aux États-Unis, Merle Hoffman a ouvert l’une des premières cliniques pratiquant l’avortement, en 1971. Près de cinquante ans après, alors que la Cour suprême a invalidé l’arrêt Roe vs Wade, permettant aux États de légiférer librement sur ce sujet, la septuagénaire reprend le combat. Clémence Levasseur l'a interviewée pour le magazine Femmes Ici et Ailleurs. Un entretien paru le 7 septembre, à lire ici.


Bizutages : la fac de médecine de Lille compte ses morts

Un étudiant de 18 ans retrouvé noyé dans un étang en 2015. Un autre renversé par un camion sur l'A27 en 2021... À la faculté de médecine lilloise, l'inventaire des drames causés par l'abus d'alcool au cours des soirées "d'intégration" est glaçant. Le bizutage, même s'il ne dit plus son nom, est encore ancré dans les habitudes des étudiants. L’université semble dépassée et le tabou lié à ces rites de passage, plus fort que jamais.

Une enquête d'Alexia Eychenne publiée par Médiacités en septembre 2022.

Photo : Unsplash / Mulyadi


A l'Esat, des travailleurs s'attaquent aux risques

Puellemontier (Haute-Marne). Depuis 2015, les travailleurs de l'établissement et service d'aide par le travail (Esat) de l'association Adasms sont formés à la prévention des risques liés à l'activité physique. Une démarche axée sur la santé qui contribue également à renforcer leur pouvoir d'agir.

Reportage réalisé par Jean-Marc Engelhard pour le numéro de septembre 2022 de Direction(s).


Entretien. Avec la fiction, Esther Duflo explique la pauvreté aux enfants

L’économiste du développement, prix Nobel 2019, a imaginé une série de dix albums illustrés pour encourager les plus jeunes à se poser les bonnes questions, loin des préjugés.

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Changer de nom est désormais plus simple

Depuis le 1er juillet, il est bien plus facile de modifier son nom de famille. Une véritable avancée pour ceux qui souffraient de porter un patronyme douloureux ou et les mères séparées qui souhaitaient que leur enfant porte leur nom. Clémence Levasseur s'est intéressée à ce sujet pour le magazine Maxi. Un article publié le lundi 5 septembre, à lire ici.

Crédit photo CC: smpratt90 Pixabay


Surveillance au travail : le panoptique à l'ère numérique

Votre employeur compte chacun de vos clics ? Vous devez pointer à chaque fois que vous ouvrez votre ordinateur ? Vous n’êtes pas le seul. Avec le télétravail, la surveillance s'introduit au cœur de nos outils de travail. Mais ce n’est que la dernière évolution d’une forme de contrôle des travailleurs présente depuis bien longtemps, de la surveillance verticale du travail par le contremaître de l’usine à la surveillance horizontale de chacun sur tous dans l’open space.

Il est 13 h 15 et Anouk* interrompt son coup de fourchette. « J’ai oublié de badger ! » La trentenaire est cadre. Depuis deux ans, elle est en CDI, à temps plein, dans une entreprise installée en région parisienne. Elle vit à Lyon, après quelques mois passés dans le sud et dans l’ouest, au gré des déplacements de son mari. En télétravail à 100 %, elle doit « pointer » quand elle commence à travailler, quand elle prend une pause, quand elle s’y remet et quand elle coupe son ordinateur le soir. Comme ses collègues qui alternent, depuis la pandémie, le « distanciel » et le « présentiel ».

[...]

Une enquête sur la surveillance au travail à lire sur Philonomist