Jobs étudiants. Au service de la flexibilité
Commerce, restauration, aide à la personne : dans de nombreux secteurs du tertiaire, recourir aux étudiants tient de l’aubaine. Car les petits contrats, courtes missions et horaires atypiques que ces derniers recherchent pour les concilier avec leurs études, arrangent bien des patrons.
Logement, transport, frais d’inscription, fournitures, nourriture et factures diverses… Les études ont un coût, surtout lorsqu’elles impliquent de quitter le domicile familial. Dans ce contexte, de nombreux jeunes doivent travailler pour compléter l’apport des parents et/ou d’une bourse. Selon la plus récente enquête de l’Observatoire de la vie étudiante, 45 % des étudiants avaient une activité rémunérée au cours de l’année universitaire 2013 (hors vacances d’été). Et pour 54 % de ces étudiants-travailleurs, cette activité était sans lien avec les études. Or, affirment les auteurs de l’enquête, lorsqu’une activité rémunérée sans lien avec la formation occupe une part très importante de l’emploi du temps, elle oblitère la réussite aux examens.
Alors, pour les jeunes qui n’ont pas le choix, l’enjeu est de trouver un emploi proche de leur formation ou, à défaut, le mieux adapté au suivi de leurs études, comme Éléonore, étudiante en médecine. (…)
La suite dans l’article de Marion Esquerré, publié au côté d’un article pratique sur l’Aide à la recherche d’un premier emploi (ARPE), dans la rubrique « Emploi » de l’Humanité Dimanche du 8 septembre 2016. A télécharger ici !