Femme journaliste dans la fiction : et à la fin, elle couche
« Fouineuse », « chieuse », « girly ». La journaliste dans les films et les séries est une représentation stéréotypée, sexuée et souvent caricaturale de la femme indépendante. Bien loin de la réalité. Depuis #MeToo, les choses changent. Un peu.
Assise en tailleur sur la moquette fatiguée de son appartement, entourée de tas de papiers soigneusement organisés, Zoe Barnes épluche méticuleusement les documents. La jeune journaliste infatigable à la silhouette gracile est prête à tout pour le scoop. Dans le noir, avec son sweat à capuche d’adolescente et ses sourcils froncés, elle échange inlassablement des textos avec le redoutable politicien Frank Underwood. Au lit, sera-t-il plus enclin à lui glisser quelques bribes d’informations ?
La version américaine de House of Cards (Netflix, 2013) propose une vision fantasmée des enjeux de pouvoir entre journalistes et politiques. Chacun se sert de l’autre dans un climat de secret et de conspiration. « Zoe vit pour le journalisme. Elle couche pour obtenir des infos. C’est un personnage extrême qui affronte un autre personnage extrême. Chacun se pose la même question : la fin justifie-t-elle les moyens ? », expose Sarah Sepulchre, professeure à l’université de Louvain en cultures médiatiques et populaires, questions de genres et séries.
Lire la suite de l'article sur La Revue des médias, de l'INA
Elles font vivre la lecture
Par passion et par conviction, certains cherchent à transmettre leur goût pour les livres. Alors que la lecture a été déclarée « grande cause nationale » jusqu’à l’été 2022 et alors que 20 % des élèves maîtrisent mal les savoirs fondamentaux à la sortie de l'école primaire, Clémence Levasseur a rencontré trois femmes qui cherchent à donner le virus à tous, surtout ceux qui n’osent pas franchir les portes d’une librairie ou d’une bibliothèque...
Un article paru le 3 décembre dans Pleine Vie à lire ici.
Crédit photo : CC Pexels
QAnon, quèsaco ?
Tout commence avec une histoire de pizza au fromage. Nous sommes en 2016, les e-mails de campagne d'Hillary Clinton sont révélés par WikiLeaks. Les opposants de la candidate démocrate en profitent pour fouiner dans ses messages. Ils en extraient la "preuve" de l'existence d'un réseau pédophile.
En quatre épisodes, le podcast QAnon, le complotisme d'un nouveau genre, série "Mécanique du complotisme" est à écouter sur France Culture. L'article est à lire dans La Chronique d'Amnesty International.
"Paris est la capitale des cinémas"
Crée en 1992, l'Association des Cinémas Indépendants Parisiens, qui rassemble une trentaine de salles, défend le cinéma dans sa diversité. Alix Ménard, administratrice mais aussi responsable du développement d'Etoile Cinémas, raconte la place du 7ème art dans la capitale.
Une interview parue dans le 6 novembre dans Le Parisien Week-end à lire ici.
Crédit photo : CC Dmitry Djouce
Salon de Montreuil. Les bébés aussi ont leur littérature
En décernant sa Grande Ourse 2021 à Lucie Félix, le Salon du livre jeunesse de Montreuil, inauguré mercredi 1er décembre 2021, met un coup de projecteur sur les livres à lire avec les tout-petits.
Quinze ans après Tobie Lolness, Alma réunit Timothée de Fombelle et François Place
Ces deux grands noms de la littérature jeunesse racontent leur rencontre, l'un à la plume, l'autre au pinceau, grâce à Tobie. Et leurs retrouvailles dans les mêmes rôles pour Alma. En toute complicité.
"Face aux GAFAM, ne pas mettre toutes ses données dans le même panier"
Après avoir démontré, dans Nothing to hide (2017), que n’avoir « rien à cacher » n’est pas un argument valable pour accepter la surveillance de masse, Marc Meillassoux propose de Disparaître : sous les radars des algorithmes. Ce deuxième film sera disponible sur Arte.tv à partir du 23 novembre et diffusé sur Arte le 30. En assistant à une « crypto party » ou en rencontrant une dissidente hongkongaise, le réalisateur compte donner aux spectateurs des outils alternatifs pour continuer à surfer sur internet sans laisser Google et Facebook aspirer l’ensemble de leurs données personnelles. Entretien à lire sur Usbek & Rica.
La chanteuse Mai Lan n'a plus peur du loup
Dans Le loup, un album jeunesse, Mai Lan Chapiron raconte et dessine l'histoire de Miette, victime d'inceste. Comme elle. Le Loup est aussi une chanson.
"Il existe des codes pour la déco à Paris"
Dorothée Delaye, architecte d’intérieur de 43 ans, imagine depuis quinze ans, le décor de nombreux hôtels et restaurants parisiens. C'est elle qui a signé celui du Mimosa, le nouvel établissement de Jean-François Piège, situé à l’Hôtel de la Marine (Paris). Un vrai bonheur pour cette passionnée par le patrimoine et les objets rares.
Crédit photo CC: Jean-Pierre Dalbéra