Services publics : 40% des appels n'aboutissent pas
A l’heure de la dématérialisation massive des services publics, et six ans après une première enquête, le Défenseur des droits et l’Institut National de la Consommation dévoilent les résultats d’une étude sur l’état des services téléphoniques de quatre administrations : la CAF, Pôle Emploi, l’Assurance maladie et l’Assurance retraite. Bilan : 40% des appels n’aboutissent pas.
Alors que 15% de la population n’a pas accès à Internet et que 28% n’est pas en mesure d’effectuer des démarches en ligne, une étude conjointement menée par Le Défenseur des droits et l’Institut National de la Consommation (INC) révèle que 40% des appels téléphoniques passés auprès de quatre grands organismes publics – la CAF, Pôle Emploi, l’Assurance maladie et l’Assurance retraite – n’aboutissent tout simplement pas.
Un constat très loin des ambitions affichées sur le canal téléphonique par le gouvernement, via son plan d’amélioration de l’accueil téléphonique lancé en février 2021 et l’objectif que dans 85% des cas, l’usager réussisse à joindre un agent, ou encore des efforts mis en avant en novembre dernier pour rendre les démarches plus accessibles.
Un article à lire sur La Gazette des communes
Services publics : gros plan sur le chantier des communs numériques
L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) a proposé une journée de travail et d’échanges autour des géocommuns numériques, le 17 janvier au Liberté Living Lab à Paris.
« Les transitions auxquelles nous sommes confrontés – transitions numérique, écologique – et qui sont violentes pour de très nombreux citoyens, nécessitent plus de services publics. Or, la puissance publique seule ne peut pas relever tous les défis. » C’est avec ce constat que Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, est venu apporter son soutien à l’initiative menée par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) qui a organisé, ce 17 janvier à Paris, une journée de travail autour des géocommuns numériques.
Article à lire sur La Gazette des communes
Enquête sur les célibataires au travail
Rester tard au bureau, récupérer les dossiers urgents, arranger le collègue dont l’enfant est malade en échangeant un jour de congé, être systématiquement privé de vacances à Noël… Dans certaines entreprises, les célibataires, qu’on suppose toujours disponibles, sont corvéables à merci. Certains s’en plaignent, d’autres y voient l’opportunité de faire carrière. Enquête.
Dévergondé, ou au contraire timide à l’extrême ? Ringarde, voire inadaptée ? À moins qu’il ne s’agisse de carriérisme ou d’égoïsme… Au travail, passé un certain âge, les célibataires nourrissent les discussions de couloir. Car, s’il n’est pas surprenant de voir débouler dans l’open space un ou une vingtenaire à peine diplômé et encore célibataire, au-delà de la quarantaine – pour les femmes notamment – ce statut devient source de convoitise, de rumeurs ou de rejet. De leur côté, certains célibataires subissent ce statut et ses conséquences dans l’entreprise, d’autres le tournent à leur avantage.
Une enquête à lire sur Philonomist
Des profs en situation de handicap se disent malmenés par le CNED
L’Éducation nationale permet aux enseignants qui ne peuvent plus faire classe en raison de leur état de santé de travailler depuis leur domicile, par le biais du Centre national d’enseignement à distance. Mais cet aménagement peut être remis en cause, et certains se considèrent alors poussés vers la sortie. Jusqu’au drame, parfois.
Une enquête 100% Inco par Marion Esquerré (texte et photo) et Audrey Chabal (texte) à lire sur Mediapart
Echos du Monde : spécial Amazonie
Depuis le mois d’avril, l’Inco Audrey Chabal épaule la rédactrice en chef d’Echos du monde, le magazine trimestriel du CCFD-Terre solidaire.
Réflexions sur les sujets et le chemin de fer, secrétariat de rédaction sur l’ensemble du magazine et rédaction d’articles, notamment pour les pages culture.
Dans le numéro de novembre, spécial Amazonie.
Echos du monde est disponible sur abonnement et en partie en ligne
Economies d'énergie : et si on s'inspirait des anciens ?
La sobriété énergétique donne l'occasion de remettre au goût du jour des gestes de bon sens pratiqués depuis des générations.
Quelques astuces à retrouver dans le numéro de novembre de Ca m'intéresse
HPI : gare aux idées reçues
Hypersensibles et en échec scolaire, les surdoués ? Pas sûr ! Si certains se sentent en décalage avec les autres et peuvent avoir des problèmes relationnels, beaucoup le vivent très bien.
L'intelligence hors norme fascine. La série télévisées HPI dans laquelle une femme de ménage au QI de 160 aide la police à résoudre des enquêtes, rencontre un franc succès. Pour désigner les individus plus brillants que les autres, la terminologie a évolué : surdoué après la seconde Guerre mondiale, enfant intellectuellement précoce au sein de l'Education nationale depuis 2000, et même zèbre, selon Jeanne Siaud-Facchin, auteure en 2008 du best-seller Trop intelligent pour être heureux ? Désormais, les spécialistes parlent de Haut potentiel intellectuel (HPI) ou Haut quotient intellectuel (HQI). Malgré les progrès de la recherche, les clichés persistent.
Lire la suite de l'article dans le dossier spécial de une Dans les secrets de l'intelligence du numéro de septembre 2022 de Ca m'intéresse
HPI, surdoués, zèbres : en ligne, le juteux business des tests d'intelligence
HPI, trois lettres pour désigner les personnes à "haut potentiel intellectuel". Depuis quelques années, notamment depuis le succès de l'ouvrage Trop intelligent pour être heureux de Jeanne Siaud-Facchin et de la série HPI sur TF1, l'engouement autour de l'intelligence hors norme pousse adultes et enfants à réaliser des tests de QI ou de personnalité afin de découvrir leur haut potentiel intellectuel.
Mais attention, en ligne, l'intelligence est un business : certains professionnels autoproclamés surfent sur la vague en développant des tests, des conférences et même des thérapies. Les professionnels sérieux alertent : les tests de QI doivent impérativement être effectués par des psychologues formés à l'intelligence et en présentiel.
Un article à retrouver dans le numéro d'octobre de 60 Millions de consommateurs
Sur le divan : "Je veux que ma psy me trouve intelligente et attachante"
Notre série « Sur le divan » interroge notre rapport à la thérapie. « Être aimée. » C’est ainsi que Julie, 34 ans, résume sa relation transférentielle avec sa psychanalyste. En cure depuis quatre ans, la jeune femme a rejoué inconsciemment des schémas relationnels déjà vécus avec ses propres parents : s’émanciper du cadre, partir, revenir et constater qu’elle était accueillie sans jugement.
Dans la relation de transfert, il y a quelque chose de l’ordre de l’amour que tu réclames et que tu attends de tes parents. Dans le transfert, l’analysant demande à être aimé. Et en effet, je veux que ma psy me trouve intelligente et surtout attachante.
Le témoignage de Julie est à lire sur Elle.fr