Nos actus de janvier 2024
En ce début d’année, pas de relâche pour les Incos. Alors que certains ont bravé le froid de la forêt des Ardennes, d’autres se sont attelés à décortiquer la société dans laquelle nous vivons, tantôt effrayante, tantôt fascinante. Pourquoi les femmes sont-elles les premières victimes du changement climatique ? Comment se passe « un stage de responsabilité parentale » ? D’où viennent les fameux crayons Caran d’Ache ? Autant de sujets auxquels se sont attelés les Incos en ce début d’année.
Pour le magazine La Vie, Martin Fort s’est rendu à Bourg-en-Bresse dans un « stage de responsabilité parentale ». Utilisés pour sanctionner les personnes coupables de violences intrafamiliales, ces séjours pourraient être étendus aux parents de mineurs délinquants. A Paris, Malika Butzbach a enquêté pour Politis sur l’avenir du lycée autogéré de Paris, épinglé sur sa gestion des violences sexistes et sexuelles. Prêts à s’attaquer à ces problèmes, enseignants et élèves redoutent que l’existence du lycée soit remise en cause.
Les violences sont systémiques. Quel point commun entre un cyclone au Bangladesh en 1991 et la tempête Xynthia en France en 2010 ? Les victimes étaient en majorité des femmes. Pour Alternatives économiques, Miren Garaicoechea a cherché à comprendre pourquoi les femmes sont les premières victimes du changement climatique.
Derrière les enquêtes, il y a des hommes et des femmes. Pour L’Humanité, Philippe Labrosse a réalisé le portrait de Didier Fassin et Anne-Claire Defossez, auteurs de L’Exil, toujours recommencé. Chronique de la frontière. (Seuil 2024). Pendant 5 ans, la sociologue et l’anthropologue ont enquêté sur les migrations autour de Briançon, à la frontière entre l’Italie et la France.
Plus au nord, cette forêt encercle villes et villages, et peuple les imaginaires depuis des siècles. Mais sous les effets du changement climatique, quel avenir pour les 153 000 hectares de bois de la forêt des Ardennes ? Un reportage cosigné par Marion Esquerré, à lire dans la revue Pays, consacrée aux Ardennes.
Ils ont quitté le grand-air pour espérer une médaille aux JO 2024. Pour son premier article pour la rubrique Sports du Monde, Assia Hamdi a retrouvé la bande de grimpeurs français qui s’opposait à la professionnalisation de l’escalade, en 1985. Trente ans plus tard, ces passionnés nuancent leur position.
Petit objet pour grande saga. Fondée en 1915 près de Genève, l’entreprise Caran d’Ache, détenue à 100% par l’une des familles fondatrices, exporte ses crayons dans 90 pays. Clémence Levasseur retrace cette histoire unique pour la rubrique Saga du Parisien Week-end.
Petits objets pour grandes passions. Dans le numéro du 1er janvier d’Okapi, Christine Lamiable a brossé le portrait de six ados collectionneurs. Lego Harry Potter, objets des deux guerres mondiales, sachets de thé, mangas, objets liés à Snoopy ou boules à neige… Les ados ont de l’imagination !
Ses fans absolus seront ravis, les chaussons de Rudolf Noureev sont à admirer à l’Opéra de Paris, lors d’une exposition jusqu’au 5 avril. A cette occasion, Ariane Dollfus signe un long portrait du danseur et chorégraphe russe dans l’ouvrage dédié.
Après l’art, l’artisanat avec Anne-Flore Hervé. Pour Ouest-France, elle s’est intéressée aux artisans du XXIe siècle. À Paris, ils se réinventent et ouvrent leurs ateliers. Leur savoir-faire mêle habilement qualité, proximité et responsabilité. Un cercle vertueux, dans l’air du temps.
Pour StreetPress, la photographe Pauline Gauer a réalisé les portraits de Soa de Muse, « grande gueule du drag français » et finaliste de Drag Race France saison 1. Pauline a suivi la drag queen lors d’un show à La Bouche, son cabaret parisien.