Mooc, une petite révolution dans la formation continue

Apprendre les rudiments de la cuisine, les nouvelles tendances du management ou les règles de la comptabilité de manière vivante, c’est possible grâce aux « massive open online courses » (Mooc). Ces cours en ligne ouverts à tous, sans prérequis et le plus souvent gratuits, ont le vent en poupe.

LE concept de « massive open online courses » (Mooc) – en français « formation en ligne ouverte à tous » – nous vient des universités américaines d’Harvard et du Massachussetts Institute of Technology. « Au début, il s’agissait principalement de cours magistraux filmés mas enrichis d’incrustations, de compléments », se souvient Cécile Gardiès, professeure de l’enseignement agricole en sciences de l’information et de la communication à l’Oulouse (unité de recherche EFTS). « Ça a très bien fonctionné : c’était l’occsion d’accéder à des enseignements prestigieux jusque-là réservés aux étudiants de ces universités. » En France, les Mooc se sont développés à partir de 2013, avec la création par le ministère de l’Enseignement supérieur d’une plate-forme de formation en ligne, France université numérique (FUN, www.fun-mooc.fr). Elle réunit aujourd’hui près de 300 cours d’une centaine d’établissement d’enseignement supérieur.

On peut y trouver le Mooc conacré au management de Cécile Dejoux, professeur des universités au Cnam (conservation national des arts et métiers). Fort de ses 138 000 auditeurs, il vise initialement des personnes déjà en situation de travail, comme toutes les formation du Cnam. POur autant, il touche un large public, de l’étudiant au manager, en passant par le curieux ou celui qui envisage une reconversion. Il répond ainsi à l’esprit initial du Mooc : une formation à diffusion massive, gratuite et ouverte à tous, sans prérequis de qualification. (…)

Pour lire la suite de cet article de Marion Esquerré, paru dans l’Humanité Dimanche du 9 mars 2017 (rubrique Emploi), c’est ici.