L’économie sociale et solidaire conjuguée au futur

Encore mal connue, l’économie sociale et solidaire (ESS) reste en butte à des préjugés tenaces. Mais elle commence à bénéficier de cursus universitaires et est devenue un pan très dynamique de l’économie. Et certains secteurs devraient avoir de forts besoins de recrutement.

Qui sont-ils « ces secteurs qui recrutent » ? Le Centre d’information et de documentation de la jeunesse (Cidj) publie son guide annuel, un outil fort utile pour les jeunes et les moins jeunes en période de (ré)orientation scolaire et professionnelle. Cette année, son équipe d’étude et de veille documentaire a choisi de mettre en avant l’économie sociale et solidaire, que la loi sur l’ESS promulguée en 2014, définit comme une économie « de l’exigence fondée sur les valeurs de gouvernance démocratique et participative, de lucrativité limitée et d’utilisé sociale ». Elle est essentiellement composée d’associations (1er employeur de l’ESS), de mutuelles et de coopératives (2ème employeur), de fondations (3ème employeur), mais toute société commerciale qui respecterait un certain nombre de principes de l’ESS peut prétendre à l’agrément « entreprise solidaire d’utilité sociale » (Esus).

La loi a également permis de diriger les projecteur sur ce secteur qui, malgré le fait qu’il est présent dans de nombreux domaines du quotidien et qu’il représente autour de 13 % de l’emploi privé et 10 % du PIB, restait mal connu. (…)

Pour lire la suite de cet article de Marion Esquerré, paru dans l’Humanité Dimanche du 9 février 2017 (rubrique Emploi), c’est ici.