Union. Les ubérisés toquent à la porte des syndicats
Avec le développement du statut d’autoentrepreneur, une nouvelle population de travailleurs, à la marge du salariat, commence à s’organiser. Les syndicats les soutiennent pour dénoncer avec eux le dumping social et la précarité qui caractérisent ces indépendants malgré eux.
Le statut d’autoentrepreneur a particulièrement servi les plateformes numériques qui, pendant des années, ont pu se développer sans que leur modèle ne soit réellement interrogé. « Les autoentrepreneurs sont des travailleurs indépendants, solitaires. Ils ont des revenus faibles : leur chiffre d’affaires, c’est-à-dire incluant les frais professionnels, taxes, cotisations… est en moyenne égal au smic. Et ils ne sont pas certains de s’installer durablement, décrit Sarah Abdelnour, enseignante-chercheuse à l’université Paris-Dauphine, où elle participe à un collectif de recherche sur les travailleurs de plateforme (Capla). Dans ce contexte, l’hypothèse d’une mobilisation n’était pas du tout évidente ». Et pourtant, depuis deux ans, chauffeurs de VTC et livreurs à vélo, principalement, manifestent volontiers leurs mécontentement à l’égard de ces « services ».
Pour en apprendre plus, lisez la suite de l’article de Marion Esquerré, publié le 1er juin 2017 dans la rubrique « Emploi » de l’Humanité dimanche, en cliquant ici.