À l’université de Nanterre, le BaskIn réunit étudiants valides et en situation de handicap sur un terrain de sport

Avec ses chaussettes bleues comme le revêtement du terrain, Lara sprint en dribblant jusqu’à la zone des paniers. Tout à coup, elle s’arrête et pose le ballon de basket par terre. C’est Jean-Charles, restée jusque-là dans son fauteuil roulant près du potau, qui se saisit d’une autre balle, plus petite, pour se lever et marquer le point. Les acclamations recouvrent presque les commentaires grognons de l’équipe adverse, formée par Anne-Claire, Océane et Didier. Comme chaque lundi soir, à partir de 18h, une petite dizaine de jeunes étudiants et actifs se réunissent dans le gymnase de l’université de Nanterre pour participer au créneau de BaskIn, un sport proposé par l’établissement et qui permet aux personnes valides et à celles en situation de handicap de jouer ensemble. Un reportage pour Le Parisien Étudiant.


Baisse démographique : comment l'enseignement supérieur anticipe la pénurie d'élèves

Alors que la baisse de la natalité affecte déjà l'enseignement primaire et secondaire, le supérieur se prépare à ce nouveau régime démographique. Universités et grandes écoles réfléchissent à ce qu'implique une baisse des effectifs et soignent leur attractivité à travers l'évolution de l'offre de formation. Un décryptage pour Educpro.


Rentrée scolaire : face à la réduction des effectifs d’élèves, les collectivités innovent

Depuis plusieurs années, les effectifs scolaires sont en baisse. « Et cela continuera au moins jusqu’en 2030. C’est une donnée qu’il nous faut désormais intégrer », souligne ­Antoine ­Jouenne, adjoint (PS) à la maire de ­Châtillon (36 200 hab., Hauts-de-Seine) et membre de la commission « éducation » de l’AMF. Cette diminution touche inégalement les territoires.

Le partenariat entre les services de l’Education nationale et les collectivités va devoir progresser pour garantir un accès équitable à l’école du fait de la baisse des effectifs scolaires qui va s'intensifier dans les années à venir. À lire dans la Gazette des Communes.


Ivry-sur-Seine à l’épreuve de la mixité scolaire

Dans la promenade des Petits-Bois, à Ivry-sur-Seine, c’est comme si l’été était déjà là. Les adolescents se croisent dans ce parc qui surplombe le collège Henri-Wallon. En cette fin d’année scolaire, les pensées sont déjà aux vacances. Mais, pour certains parents, le mois de juin arrive avec plein de questions« J’ai encore des amis qui inscrivent leurs enfants dans le privé pour septembre », explique Caroline*, qui traverse le parc avec ses enfants.

Dans la ville de petite couronne francilienne en cours de gentrification, la diversité sociale s’arrête aux portes de l’école. Mais parents et enseignants se battent pour cet enjeu politique. Reportage publié dans Politis.


Scandale de Bétharram. Pourquoi l’enseignement privé est-il si mal contrôlé ?

Il y a eu des dizaines d’années de silence. Puis, aujourd’hui, plus de 150 plaintes pour violences physiques, agressions sexuelles et viols. Comment l’Etat a-t-il pu passer à côté du scandale de l’établissement privé Bétharram durant tout ce temps ? Décryptage et explication dans AlterEco.


« Ils sont remontés à bloc ! » : au lycée de l’Authié, cap sur Sciences-po pour ces lycéens de milieu rural

Plus de 170 km séparent le lycée polyvalent de l’Authie, à Doullens dans la Somme, de Paris et sa rue Saint-Guillaume où se situe Sciences-po Paris. Mais cette distance apparaît bien plus lointaine à Jello, lycéen en terminale générale au sein du lycée samarien. « Il y a d’autres barrières que la simple distance, des barrières symboliques. » Depuis la seconde, le jeune élève fait partie du dispositif de convention d’éducation prioritaire (CEP) que la prestigieuse école parisienne a signé avec le lycée de l'Authié en 2022, comme avec 201 autres établissements en France. Reportage à lire dans Le Parisien Étudiant.


Pourquoi les écoles d'ingénieurs se tournent vers les formations médicales ?

Alors que les technologies prennent de plus en plus de place dans la santé, le secteur a besoin de professionnels à l'interface de ces deux champs. Les écoles d'ingénieurs, fortes de liens déjà anciens avec la pharmacie, mettent en place des doubles diplômes de pharmaciens-ingénieurs et médecins-ingénieurs. Face à l'intérêt grandissant des étudiants et des entreprises, elles ouvrent depuis peu des formations post-bac mêlant des enseignements scientifiques et des cours tournés vers la santé. Un décryptage publié dans le magazine Egora.


Dans les écoles de design, apprendre à créer avec l’IA

Le design subit aussi les mutations amorcées par l’intelligence artificielle. Dans les écoles, les formateur·rices comme les étudiant·es apprennent alors à créer avec ces nouveaux outils, qui permettent de développer leur créativité. Mais toujours avec une approche critique. C'est le cas à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle où un cours dédié à l'IA est proposé. Un article publié dans la revue CHUT!.

 


« Je ne compte plus les blagues sur ma couleur de peau ou mes cheveux » : à l’université, le difficile signalement du racisme

Le racisme est le motif de discrimination le moins signalé à l’université. Un faible taux de signalement qui s’explique par la banalisation de ces discriminations mais aussi par la peur des répercussions sur le cursus des étudiants qui en sont victimes. Une enquête de Malika Butzbach dans Le Parisien.