Chômage. La précarité, c’est bon pour le travail ?
Pôle emploi vit sur un postulat : un CDD, un temps partiel, un intérim permet de garder le contact avec le monde du travail et facilite le retour à un emploi durable. La convention d’assurance chômage incite financièrement les demandeurs d’emploi à accepter des petits boulots.
Au mois d’août, Pôle emploi a dévoilé les résultats d’une étude commandée au Centre d’études de l’emploi sur la pratique d’activité réduite. Dans une courte présentation, l’organisme paritaire affirme que les effets de cette pratique « sont globalement positifs ». « En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, explique-t-il, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et permet de bénéficier d’un « effet tremplin » pour (…) accéder à un emploi plus durable ».
Pour commencer, de quoi parle-t-on ? Sabina Issehnane, économiste et coordinatrice de l’étude, répond : « usuellement, l’activité réduite se définit comme toute activité à caractère discontinu et/ou à temps partiel exercée par des personnes inscrites à Pôle emploi. il s’agit de mission d’intérim, de petits CDD, de temps partiels ou bien d’une activité d’autoentrepreneur ». En somme, ce sont des « boulots » que les demandeurs d’emploi acceptent en attendant de trouver un emploi qui satisfasse à leurs besoins. (…)
En savoir plus dans l’article de Marion Esquerré, publié au côté d’un article sur le défenseur syndical (« Enfin un vrai statut depuis le 1er août ») dans l’Humanité Dimanche du 15 septembre 2016 (HD 527), rubrique « emploi ». A télécharger ici.