Rencontre avec Danielle Thiéry, une révolutionnaire chez les flics
Avant d’écrire des polars, Danielle Thiéry a fait bouger les lignes dans la police. Jusqu’à stupéfier l’institution, en devenant la première femme commissaire divisionnaire.
Aujourd’hui, elle est connue pour ses polars. Elle est même en train d’en tirer le scénario d’une série pour la télévision. Mais en 1991, c’est sa nomination au haut grade de commissaire divisionnaire de la police nationale qui l’a mise sous les projecteurs. Quoi ? Une femme divisionnaire ?
rigole-t-elle en se remémorant le buzz médiatique de l’époque.
Le regard aiguisé, le cheveu court et l’œil rivé sur l’horloge de son portable pour rentrer avant le couvre-feu, Danielle Thiéry, 73 ans, espère que son parcours, de 1969 à 2008, a ouvert des portes
. Pourtant, devenir flic comme son père était loin d’être une vocation. Et pour cause. Avant 1968, les femmes sont persona non grata dans la police. La jeune Danielle a juste envie d’être autonome et de faire un boulot qui lui plaît. Quand on naît en 1947 et que l’on grandit dans la Côte d’Or rurale, pas celle du vin mais celle des contrées rudes
, c’est déjà une envie très culottée.
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