La « modernisation » de l’élection présidentielle jugée délétère

WEB. Votées le 5 avril, les deux propositions de loi visant à « moderniser » l’élection présidentielle suscitent les réactions outrées des représentants des « petits » partis peu représentés au Parlement sur un point : les nouvelles modalités de comptabilité des temps de paroles des candidats. La publication intégrale des parrainages nécessaires aux candidats pour se présenter fait, elle, moins débat.

Mais au fond, cette nouvelle réforme qui pourrait participer à rétrécir le champ du débat politique, en renforçant les « grands » partis, semble être une nouvelle illustration de l’essoufflement du système démocratique, sous la Ve République.

Un article de Marion Esquerré, paru le 04 avril 2016, à lire sur Courrierdesmaires.fr