Deux dodos jouent les stars au Muséum d’histoire naturelle

Pour fêter les 30 ans de la Grande Galerie de l’évolution du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, deux nouveaux dodos ont pris place, vendredi 22 mars, dans l’espace des espèces menacées et disparues. En ayant au préalable un peu minci.

Un regard hautain cueille les visiteurs. Le bec ouvert semble leur dire : « Bienvenue. Nous avons disparu, et nous sommes là pour vous le rappeler. » Juste derrière, dans un mouvement figé, un congénère avance la tête avec curiosité…

Pour fêter les 30 ans de la Grande Galerie de l’évolution du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, deux dodos plus vrais que nature ont pris place, vendredi 22 mars 2024, dans la vitrine installée à l’entrée de l’espace des espèces menacées. Ils remplacent l’ancien, au corps massif et aux pattes courtes. Les deux artefacts sont plus élancés, soyeusement plumés et expressifs à souhait. Sont-ils plus ressemblants aux oiseaux coureurs de l’île Maurice disparus en 1681 ?

« Les premières descriptions du dodo par des naturalistes datent de 1598 » , relate Claire Le Borgne. Leur découverte cause leur perte en moins d’un siècle. Non pas à cause de leur chair mais en raison de la destruction de leur habitat. « Leurs œufs étaient très appréciés par les rongeurs amenés par les Européens », explique la conservatrice des bibliothèques du Muséum national d’Histoire naturelle.

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Vincent Cuisset, taxidermiste, et Camille Renversade, illustrateur et sculpteur, ont donné corps aux deux dodos ©AnFloreH
Vincent Cuisset, taxidermiste, et Camille Renversade, illustrateur et sculpteur, ont donné corps aux deux dodos ©AnFloreH