La charpente en bois de la piscine olympique se transforme en mobilier
Construite pour les JO de 1924, elle fera partie des cinq sites d’entraînement parisiens des JO 2024. Avant de fêter ses 100 ans, la piscine Georges-Vallerey, en pleine rénovation, se déchapeaute et alimente l’économie circulaire.
Dans la menuiserie sociale et solidaire Extramuros du XXe arrondissement de Paris, au milieu des établis, le niveau sonore de la dégauchisseuse et de la raboteuse remplit tout l’espace. Autour, plusieurs jeunes équipés de casques s’affairent méthodiquement. Dans une pièce en retrait, Antoine Havard, directeur de l’association, montre une pièce horizontale en bois de mélèze.
La panne provient de la charpente de la piscine Georges-Vallerey, en pleine rénovation, située à moins d’un kilomètre de là. Pendant les JO de Paris 2024, son bassin doit accueillir les entraînements des athlètes de natation, natation marathon et de natation triathlon, 100 ans après avoir accueilli les JO de 1924.
Malgré le chantier commencé cet été, les anneaux olympiques qui ornent sa façade sont toujours visibles. Ils rappellent entre autres les exploits de l’Américain Johnny Weissmuller. Le triple médaillé d’or sur 100 mètres, 400 mètres et relais 4 × 200 mètres nage libre, devenu acteur, est aussi très connu pour son cri de Tarzan.
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