Formation. Contrat pro et apprentissage, le distinguo…

Destiné à l’origine à l’insertion professionnelle, le contrat pro sert majoritairement les jeunes déjà qualifiés, davantage que l’apprentissage pourtant dédié à la formation initiale. Une expérimentation, menée jusqu’à la fin de l’année, cherche à lui redonner sa vocation première.

Le contrat de professionnalisation, alternant périodes de travail et de formations, est né en 2004 avec l’objectif initial de permettre aux 16-25 ans « de compléter leur formation initiale » et aux demandeurs d’emploi âgés d’au moins 26 ans « d’acquérir une qualification et de favoriser leur insertion ou leur réinsertion professionnelle ». Les qualifications en question sont celles du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), celles reconnues par les branches professionnelles et celles donnant accès ç un certificat de qualification professionnelle.

D’un certain point de vue, il est assez difficile de différence ce contrat du contrat d’apprentissage. Un premier marqueur réside dans la forme. L’apprentissage mène à un diplôme en 2 ou 3 ans, tandis que le contrat pro s’étend sur une période de 6 à 12 mois. Mais la loi a permis aux branches professionnelles qui pilotent ce dispositif à travers leurs Opca d’allonger cette durée jusqu’à 24 mois. Cela explique que, selon la Dares, la durée moyenne de ces contrats fut de 13,5 mois en 2015. Autre différence, le contrat d’apprentissage est un contrat à durée limitée tandis que le second peut prendre aussi la forme d’un CDI. En pratique, les CDI ne représentaient que 4% des contrats pro en 2015. (…)

Pour en apprendre plus, lisez la suite de l’article de Marion Esquerré, publié le 11 mai 2017 dans la rubrique « Emploi » de l’Humanité dimanche, en cliquant ici.